jeudi 31 mai 2012

Mes plaisirs coupables


J'aimerais être capable de ne parler dans ce blog que de séries pointues, honorables et novatrices.

J'aimerais être capable de faire uniquement l'éloge de grandes séries comme Breaking bad, The Wire et Treme.

Mais soyons honnête deux minutes. Qui n'a pas perdu son temps devant une bonne série tire larme ? Avec des romances bien niaises ? Des intrigues capillo-tractée ?

Je suis une experte dans ses séries.

C'est parti pour un petit tour d'horizon des séries qui ne servent à rien mais qu'on (en tout cas moi) adore regarder.

1/ Grey's anatomy.

LA championne toutes catégories de ce type de série. Et je l'avoue (presque) sans honte, une de mes séries préférées.
Il se passe toujours quelque chose au Seattle Grace Hospital : des intrigues invraisemblables, des cœurs brisés, des drames incroyables.
Mais à la différence d'autres séries dont je parlerai plus tard, c'est extrêmement bien fait. Des comédiens magnifiquement dirigés, des épisodes bien dialogués, rythmés. Et des larmes ! Je ne sais pas pourquoi mais je pleure systématiquement devant quasiment chaque épisode de cette série. Les envolées de certains comédiens sont tout simplement renversantes (Sandra Oh en particulier, les meilleurs pleurs dans une série c'est elle) : je prends des claques à chaque fois.
J'envie les gens qui ne connaissent pas Grey's anatomy et qui ont huit saisons de cette série à découvrir.
Et surtout découvrir Chandra Wilson, l'incroyable Miranda Bailey.




2/ Private practice.

Je suis beaucoup moins enthousiaste concernant Private practice, le spin off de Grey's anatomy. Je regarde néanmoins cette série depuis cinq saisons. Moins fine que sa grande sœur, Private practice se déroule dans un cabinet privée et on y suit la vie d'Adisson Montgomery et de ses confrères.


Chaque épisode tourne autour d'un débat moral qui donne un bon reflet de l'éthique de la médecine (et de la société) américaine. Ces débats ont lieu autour de la procréation médicalement assistée, de l'avortement, de l'euthanasie.
Là encore, des comédiens plutôt bons et quelques tours de forces (Caterine Scorsone notamment, dont je n'étais pas très fan au début,  éclate à la fin de cette dernière saison) permettent à cette série plutôt tiède de se laisser regarder.



3/ Brothers and sisters.


Je ne suis pas tellement fière de moi en constatant que j'ai suivi cette série durant cinq saisons. Brothers and sisters, c'est une sorte de Dallas contemporain, avec des liaisons secrètes, des bébés cachés, de l'adultère, des accidents tragiques.


Mais de nouveau, on y trouve également de bons dialogues, des comédiens avec un vrai capital sympathie et ces ingrédients permettent à cette série de se laisser regarder et nous évite l'impression désagréable de regarder Plus belle la vie.






4/ Desperate housewives.

Nous avons été nombreux à croire au potentiel de cette série lors de son lancement par Marc Cherry en 2004.
Un ton résolument novateur qui semblait loin d'être consensuel avec notamment ce suicide de Mary-Alice qui ouvrait le pilote, le sens du détail dans la description des protagonistes, le franc parler de Lynette ou de Gabrielle et puis... et puis ça a fait pschitt... au cours de ces huit saisons, Desperate a sombré dans les pièges de la comédie mélo, s'est enferrée dans les clichés de l'Amérique bien pensante et surtout a tiré toutes les grosses ficelles des séries dramatiques lambda : accident d'avion, tornade, meurtre, enlèvement d'enfant, séquestration, émeute, échange d'enfant à la naissance... et j'en passe. Et tous ces évènements avaient lieu, évidemment, sur un même bout de trottoir. Il était temps que tout cela se termine, la série a tiré sa révérence il y a quelques semaines aux États-Unis.




Cécile S.

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