J'aimerais être capable de ne parler dans ce blog que de séries pointues,
honorables et novatrices.
J'aimerais être capable de faire uniquement l'éloge de grandes séries comme
Breaking bad, The Wire et Treme.
Mais
soyons honnête deux minutes. Qui n'a pas perdu son temps devant une
bonne série tire larme ? Avec des romances bien niaises ?
Des intrigues capillo-tractée ?
Je
suis une experte dans ses séries.
C'est
parti pour un petit tour d'horizon des séries qui ne servent à rien
mais qu'on (en tout cas moi) adore regarder.
1/ Grey's
anatomy.
LA
championne toutes catégories de ce type de série. Et je l'avoue
(presque) sans honte, une de mes séries préférées.
Il
se passe toujours quelque chose au Seattle Grace Hospital : des
intrigues invraisemblables, des cœurs brisés, des drames
incroyables.
Mais
à la différence d'autres séries dont je parlerai plus tard, c'est
extrêmement bien fait. Des comédiens magnifiquement dirigés, des
épisodes bien dialogués, rythmés. Et des larmes ! Je ne sais
pas pourquoi mais je pleure systématiquement devant quasiment
chaque épisode de cette série. Les envolées de certains comédiens
sont tout simplement renversantes (Sandra Oh en particulier, les
meilleurs pleurs dans une série c'est elle) : je prends des
claques à chaque fois.
J'envie
les gens qui ne connaissent pas Grey's anatomy et qui ont huit
saisons de cette série à découvrir.
Et surtout découvrir Chandra Wilson, l'incroyable Miranda Bailey.
2/ Private
practice.
Je
suis beaucoup moins enthousiaste concernant Private practice, le
spin off de Grey's anatomy. Je regarde néanmoins cette série
depuis cinq saisons. Moins fine que sa grande sœur, Private practice
se déroule dans un cabinet privée et on y suit la vie d'Adisson
Montgomery et de ses confrères.
Chaque
épisode tourne autour d'un débat moral qui donne un bon reflet de
l'éthique de la médecine (et de la société) américaine. Ces
débats ont lieu autour de la procréation médicalement assistée,
de l'avortement, de l'euthanasie.
Là
encore, des comédiens plutôt bons et quelques tours de forces
(Caterine Scorsone notamment, dont je n'étais pas très fan au début, éclate à la fin de cette dernière saison) permettent à cette
série plutôt tiède de se laisser regarder.
3/ Brothers
and sisters.
Je ne suis pas tellement fière de moi en constatant que j'ai
suivi cette série durant cinq saisons. Brothers and sisters, c'est
une sorte de Dallas contemporain, avec des liaisons secrètes, des
bébés cachés, de l'adultère, des accidents tragiques.
Mais
de nouveau, on y trouve également de bons dialogues, des comédiens
avec un vrai capital sympathie et ces ingrédients permettent à
cette série de se laisser regarder et nous évite l'impression
désagréable de regarder Plus belle la vie.
4/ Desperate
housewives.
Nous
avons été nombreux à croire au potentiel de cette série lors de
son lancement par Marc Cherry en 2004.
Un
ton résolument novateur qui semblait loin d'être consensuel avec
notamment ce suicide de Mary-Alice qui ouvrait le pilote, le sens du
détail dans la description des protagonistes, le franc parler de
Lynette ou de Gabrielle et puis... et puis ça a fait pschitt... au
cours de ces huit saisons, Desperate a sombré dans les pièges de la
comédie mélo, s'est enferrée dans les clichés de l'Amérique bien
pensante et surtout a tiré toutes les grosses ficelles des séries
dramatiques lambda : accident d'avion, tornade, meurtre,
enlèvement d'enfant, séquestration, émeute, échange d'enfant à
la naissance... et j'en passe. Et tous ces évènements avaient lieu, évidemment, sur un même bout de
trottoir. Il était temps que tout cela se termine, la série a tiré
sa révérence il y a quelques semaines aux États-Unis.
Cécile S.
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